1938 sa première année et sa première photo prise par maman

1940 au jardin public du Caire

Né au Caire le 13 janvier 1938 d'une mère anglaise et d'un père turc, Richard BTESH mène avec ses parents une enfance voyageuse, de l'Angleterre à l'Argentine, puis se fixe à Paris, où il entre au lycée Jeanson de Sailly.
En 1958, alors qu'il est étudiant en droit, tout en jouant parfois du saxophone la nuit dans des clubs de jazz, il décide soudain de devenir... représentant en réfrigérateurs.
Un jour, il passe sur son électrophone "You are my destiny", le célèbre hit de Paul Anka, et une idée lui vient : il enregistre sa voix par-dessus celle d'Anka.
Sa bande sous le bras, il se lance dans une visite des maisons de disques qui l'éconduisent une à une, mais il se trouve enfin un directeur artistique pour lui donner sa chance, chez Pathé Marconi.
Son premier 45 tours - Tu m'étais destinée (adaptation de You are my destiny) et Peggy Sue (reprise du grand succès de Buddy Holly) - passe inaperçu, et le deuxième également. Il faut attendre le troisième, avec "Nouvelle Vague", pour que les radios se mettent soudain à le diffuser sans cesse.
Propulsé au rang d'idole des jeunes aux côtés de Johnny Hallyday, chouchou des  juke-boxes, il enchaine les hits : "Fich' le camp Jack, "J'entends siffler le train" (succès énorme), "A présent tu peux t'en aller", le magnifique "Ce monde", "Donne-moi ma chance", le superbe "Aranjuez, mon amour" adapté du concerto d'Aranjuez de Rodrigo, "Les ballons", "Amoureux de ma femme"...
Ayant vendu des dizaines de millions de disques, possédé de multiples voitures de sport, piloté des hors-bord de luxe et des avions privés, Richard Anthony mène aujourd'hui une existence moins tumultueuse, mais n'en continue pas moins à séduire des fans par milliers.

Alain-Guy Aknin & Philippe Crocq
Livret de la série "Histoire de la chanson française"

1946 à huit ans ce garçon (infernal) savait déjà conduire et "empruntait" la voiture de papa

 
1949 l'arrivée à Buenos Aires, Richard allait y vivre deux années studieuses avant le départ définitif pour Paris

A partir du texte de la page internet : richardanthony.com :

Né le 13 janvier 1938 au Caire en Egypte.

Père : Industriel du textile. Mère : Fille de diplomate anglais.
 

Sa vie est ponctuée de changements réguliers de pays : c'est ainsi qu'en 1947, alors que ses parents s'installent à Paris, il poursuit ses études, commencées dans une école anglaise en Egypte, au Collège de Brighton où il est pensionnaire.
 

Puis les obligations de son père l'amènent à vivre à Buenos Aires - Argentine et à poursuivre des études au Collège Américain. Après un dernier passage en Angleterre, il se retrouve en 1951 en France au Lycée Janson de Sailly. Les choses s'enchaînent naturellement : le bac, puis la faculté de droit de Paris. Refusant de suivre ses parents à Milan, il reste donc à Paris et décide, pour continuer ses études, d'assurer sa vie matérielle en devenant représentant en réfirgérateurs.

A l'âge de 18 ans, la mort de son le pousse à vouloir réussir dans la vie, ne serait-ce que pour assurer l'avenir de sa mère et de sa soeur.
 

En 1958, arrive en France une "nouvelle vague" de musique d'outre Atlantique, c'est l'éclosion de nombreuses idoles, dont Richard Anthony, en précurseur. En adaptant "You are my destiny" de Paul Anka et "Peggy Sue" de Buddy Holly, il séduit la firme Columbia. C'est pour lui le début d'une carrière au cours de laquelle il enchaînera succès sur succès :

"Nouvelle vague, J'entends siffler le train, Donne-moi ma chance, Fiche le camp Jack, Tchin-Tchin, Et je m'en vais, C'est ma fête, A présent tu peux t'en aller, Ce monde, Ecoute dans le vent, Amoureux de ma femme" et le fameux "Aranjuez mon amour", succès mondial, sont autant de titres devenus des "tubes".

En tout, 21 chansons classées numéro 1 en France et dans le monde, dont la plupart sont devenues des classiques des années 60. En 1968, les barricades lui inspirent un tube remède : "Le sirop typhon". "Amoureux de ma femme" lui permet, dans les années 70, de remonter en tête des hits.
Richard Anthony est le chanteur type qui ne se démode pas ; il a même su transmettre sa passion pour la chanson française, puisqu'il s'installe en 1978 à Los-Angeles pour y produire des chanteurs américains qui interprètent des chansons françaises.
 

Les années 60 et leurs idoles véhiculent l'idée d'une musique dansante et d'une vie insouciante qui continue de séduire les jeunes générations. C'est ainsi que Richard Anthony revient en France pour enregistrer un disque publié en forme de medley de 12 titres. Celui-ci se retrouve très vite en tête des hit parades dans l'hexagone, mais aussi dans tous les pays francophones (Belgique, Suisse, Canada, etc.)

En 1993, il sort chez EMI 3 compilations, dont 1 coffret de 300 chansons, qui deviennent rapidement disque d'or.

La popularité de l'album entraîne des centaines de concerts.

L'intérêt d'un public plus jeune est tel qu'en 1994 il écrit ses mémoires, "Il faut croire aux Etoiles", (Editions Michel Lafont) jugées passionnantes par les critiques.

En 1996, il reprend le chemin des studios pour enregistrer une vingtaine de chansons destinées au marché mondial en français, anglais et espagnol.

Le 29 Janvier 1999, Richard Anthony fête ses 40 ans de chansons françaises au Zénith à Paris.
 

En 2001, EMI, sa maison de disques initiale, réédite 6 compilations remasterisées et une nouvelle intégrale enrichie d'une quantité impressionnante d'inédits est publiée chez Magic Records.

Puis Richard tente l'aventure avec la Tournée des idoles en 2006. Succès immédiat ! Il reconduit l'expérience en 2007.

Des soucis de santé, en 2010, l'obligent toutefois à cesser temporairement les tournées.

En octobre 2010 il publie un second  livre, inspiré, comme le premier, d'un titre de chanson "Quand on choisit la liberté".

Richard Anthony est promu au grade d'Officier de l'Ordre des Arts et des Lettres par le ministre Frédéric Mitterrand en janvier 2011.