Livre : Il faut croire aux étoiles
En 1994 Richard Anthony publie
son autobiographie aux éditions Michel Lafon
Texte au verso du livre :
Il a chanté la Nouvelle
Vague, déclarant à toute une génération de rockers ou yé-yés : Ce
monde sera fait pour nous. Richard Anthony est un boulimique de
l'existence. Le succès, pour lui, c'est la liberté, l'indiscipline, des
amours de nabab (cinq femmes et onze enfants), des avions privés, des
demeures fastueuses un peu partout.
Cette vie de fou gourmand est jalonnée d'aventures surréalistes,
d'imprudences et d'excès. Délires des sixties, rêve américain à Los
Angeles, prison, alcool et dépression.
Mais Richard Anthony sait aussi renaître de ses cendres. Il faut croire
aux étoiles... Il y croit, et défilent dans son livre, entre deux
extravagances d'oriental, Sylvie, Johnny, Françoise, Eddy et les autres :
toutes les stars des années magiques. |
Avis : Une vie émaillée de toutes
sortes d'aventures et de mésaventures, mais toujours guidée par le besoin de
réussir...
La chance de Richard, outre d'avoir une voix
particulièrement séduisante, est d'être arrivé dans la chanson juste au bon
moment et d'avoir côtoyé beaucoup de célébrités.
On apprend aussi, dans ce livre, des choses inattendues. Par exemple qu'à l'origine, la chanson "Michelle" des
Beatles aurait été composée par Paul McCartney spécialement en hommage à
la femme de Richard, Michèle, mais que Richard, très mal inspiré ce jour
là, l'aurait refusée à Paul qui lui proposait de l'enregistrer ! |
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Octobre 2010
Nouveau livre :
Quand on choisit la liberté
Le livre et l'auteur
Lorsqu'en novembre 1958 Richard Anthony enregistre chez Pathé Marconi
son premier disque Rock'n Richard, personne n'a encore conscience de
l'événement. Richard Btesh, de son vrai nom, est tout simplement en train
d'importer en France le rock'n roll avec notamment sa version très réussie
de Peggy Sue, chantée initialement par Buddy Holly. Idole des jeunes avant
Johnny Hallyday et Claude François, il fut le premier pionnier du rock en
France.
Le 22 juin 1963, aux côtés de Johnny Hallyday, Sylvie Vartan et Frank
Alamo, il fut une des stars du célèbre concert des Idoles de la Grande
Nuit de la Nation organisée par la revue Salut les Copains. Pour la
première fois depuis la fin de la guerre, un événement rassemblait plus de
200.000 personnes. La génération issue du baby boum voulait en découdre
avec cette nouvelle musique qui révolutionnait les rapports sociaux et
sentimentaux. La rock'n roll attitude débarquait...
Dès leur sortie, les premiers 45 tours de Richard Anthony insufflèrent
dans le pays une énergie nouvelle, libérant des pulsions de vie qui ne
demandaient qu'à s'exprimer. De Peggy Sue et Nouvelle vague à J'entends
siffler le train, la machine Anthony était en marche et, tel un ouragan,
fit voler en éclats tous les genres et codes musicaux. La qualité des
enregistrements, le choix judicieux des adaptations, un timbre de voix
grave, velouté, et chaleureux couvrant au moins deux tessitures ont fait
de lui l'homme aux soixante et un millions de disques vendus et aux
vingt-et-un numéros 1, un des records des XXe et XXIe siècles.
Inspiré du titre de l'une de ses chansons, Quand on choisit la liberté
nous dévoile avec chaleur, ironie et humour, l'histoire épique et agitée
d'un homme libre qui a vécu plusieurs vies en une seule, tout en menant la
carrière que l'on connaît.
L'idole des yéyés, également auteur de Il faut croire aux étoiles (Michel
Laffont, 1994), nous invite à le suivre dans tous ses succès (on y croise
les Beatles, Les Rolling Stones...) et déceptions, de ses tournées
frénétiques à sa vie amoureuse et familiale mouvementée, en passant par
ses problèmes injustifiés et incongrus avec le fisc qui lui feront
connaître l'hospitalité de la prison française.
Aujourd'hui Richard Anthony est l'une des vedettes de la tournée Age
tendre et têtes de bois qui triomphe dans toute les grandes villes de
France ainsi qu'en Suisse et en Belgique.
En fin d'ouvrage, figurera une discographie chronologique complète
augmentée d'un dossier inédit sur les versions originales, et de leurs
versions françaises, qui démontrent la richesse des multiples courants
musicaux anglo-saxons qui ont nourri le répertoire du pionnier du rock
français.
Autobiographie. Editions Florent Massot
Octobre 2010
19,90 € / 368 pages |
Autres livres
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"Dis-moi" n°3
Un format inhabituel, une présentation
mi-livre mi-magazine,
ce numéro est consacré à Richard et a été publié en 1963.
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"Le
dictionnaire du rock, du twist et du madison" consacre plusieurs pages à
Richard
qui y est surnommé à la fois "le gentleman du rock" et le "Tino Rossi du
rock".
Ci-dessous, la reproduction des textes : |
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Mes copains les idoles
(Philippe Maillard)
Editions Raoul Solar
Dans ce livre publié en 1964,
on trouve une quinzaine de pages
où Richard se confie à l'auteur |
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Mes
années 60 (Jean-Marie Périer)
Tome 1 :
bizarrement, Richard n'a droit qu'à
une toute petite place dans ce livre, Jean Marie l'a pourtant photographié de très
nombreuses fois au cours des sixties ! |
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Mes années 60
Tome 2 |
" Quand il a commencé à
photographier ses modèles, Jean-Marie n'était guère plus âgé qu'eux : à
peine vingt-trois ans.
Quelques mois auparavant, il ignorait encore l'existence de Johnny
Hallyday. Il se trouvait en Algérie, à cause de la guerre et de son
service militaire. La première fois qu'il entendit Johnny chanter, c'était
donc un soir de Noël sur Radio Oran et le refrain de la chanson " Retiens
la nuit " résonnait d'une drôle de façon dans une ville où les bombes
éclataient à chaque coin de rue. C'est peut-être ce Noël-là qu'ont débuté
les années soixante. Par le hasard d'une rencontre, celle de Daniel
Filipacchi, que nous sommes encore quelques-uns à appeler " L'oncle Dan ",
un très jeune homme a été chargé de photographier d'autres jeunes gens
pour un magazine qui venait de voir le jour (...).
Je retrouve dans ces
photos, après trente ans, non pas le passé, mais le présent, cette
insouciance qui vous fait ignorer hier et demain et vivre simplement " le
vierge, le vivace et le bel aujourd'hui.
" C'est le privilège de la jeunesse, pour qui le temps n'existe pas. Ni
l'espace : en quel lieu exact se trouvent Johnny, Long, Dick ou Eddy ? Ils
sont dans leurs rêves d'une Amérique imaginaire, sans doute encore plus
vraie que la vraie, puisque les rêves sont contagieux et que l'on finit
par les imposer aux autres, surtout quand ils ont la force des rêves de
l'enfance ou de l'adolescence. Il y a eu ces instants magiques de nos
quinze ans où les pentes de Montmartre et de Belleville débouchaient sur
le plateau et les vallées de l'Arizona et du Colorado.
Il suffisait d'entrer dans un cinéma de quartier, le Florida ou le
Marcadet Palace, pour voir " La Fille de la prairie " ou " L'Aventurier du
Rio Grande. " Il y a eu ces après-midi et ces soirs de la même époque, où
l'on entendait Elvis Presley pour la première fois dans les juke-boxes de
la porte Clignancourt. Alors, le ciel un peu moins gris de Saint-Ouen
devenait le ciel si bleu et si profond du Texas.
Tous ces garçons et ces
filles n'étaient pas des enfants des beaux quartiers.
C'est boulevard de l'Indochine, square des Epinettes ou de la Trinité,
dans les banlieues de Londres ou de Liverpool qu'ils imaginaient leurs
Amériques et se préparaient à monter sur scène pour faire partager leurs
rêves. Et à ce moment là, un autre artiste a su capter leurs regards et
leurs visages. " Photographe attitré du magazine Salut les copains, qui
fut pendant douze ans la bible de toute une génération, Jean-Marie Périer
nous fait revivre l'exubérance et la légèreté des années 60.
"D'un simple déclic, par
une simple intuition, Jean-Marie Périer a fixé le rêve pour toujours.
Il avait l'œil ". Patrick Modiano |
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Mes années 60, l'intégrale
Tomes 1 et 2 réunis |
Déjà publiés dans deux albums devenus cultes, ses portraits tendres et
poétiques sont aujourd'hui rassemblés pour la première fois en un seul
volume. |
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